NETTALI.COM - Pour rester sur cette conférence de presse du mercredi 21 mars au cours de laquelle, Benno a annoncé une plainte contre Ousmane Sonko et Cie, notons que les alliés du parti présidentiels ont fait savoir qu'"aucune concession ne sera faite à M. Sonko et à tous les aventuriers tentés de violer l’ordre public, la sécurité des personnes et des biens et l’exercice des droits et libertés des citoyens"

Et Mamadou Bamba Ndiaye de faire savoir : "Les grotesques mises en scène, les comédies fantasques et les manipulations qui ont placé notre pays au-devant
de la scène internationale, du fait des appels à la violence d’un opposant irresponsable et de son refus de faire face à la justice, dans le cadre du procès l’opposant à Mame Mbaye Niang, ne sauraient rester impunies.”

Les membres de la coalition présidentielle estiment que les Sénégalais ont été témoins des tentatives de résistance d’Ousmane Sonko face aux forces de défense et de sécurité qui ont la responsabilité de veiller sur les personnes et les biens, ainsi que sur la tranquillité des citoyens, en s’assurant que l’ordre public ne soit troublé par quelque comportement que ce soit.

Selon eux, le leader de Pastef a d’abord tenté de faire croire aux Sénégalais que son procès devait être renvoyé à la suite de la demande de récusation qu’il a faite contre le juge saisi de l’affaire l’opposant à Mame Mbaye Niang, sans souligner aux populations que sa requête en récusation en date du 14 février dernier,
adressée au premier président de la Cour d’appel de Dakar avait fait l’objet d’une ordonnance de rejet, depuis le 27 février 2023.

"Il a également 'oublié' d’informer les Sénégalais qu’à la suite du rejet de sa demande de récusation, il a été condamné à une amende de 25 000 F", annoncent les membres de BBY.

"il s’est ensuite plaint de séquelles liées à la contrainte qu’il a subie après son refus d’obtempérer aux injonctions des forces de l’ordre. Il a exhibé un certificat médical en 'oubliant' de préciser qu’il a été 'examiné' au tribunal même par un médecin qui est membre de la direction de son parti et qui n’était certainement
pas au tribunal par hasard", relatent-ils.

Pourtant, constatent-ils, les séquelles dont il se plaint ne l’ont pas empêché de faire une très longue diatribe contre les autorités du pays. "Curieusement, c’est juste après avoir fait son réquisitoire politique qu’il s’est plaint de malaises imaginaires et inventé une tentative d’assassinat farfelue. Et pas un mot de
compassion sur les morts du fait de ses appels répétés à la violence, ni sur les blessés ni sur les victimes de destructions de biens", regrette la coalition présidentielle.