NETTALI.COM - ça y 'est le rideau est tombé sur le 2e Sommet de Dakar sur le financement du développement des infrastructures en Afrique (2 et 3 février 2023).

Organisé sur le thème "Maintenir l'élan vers des infrastructures de classe mondiale en Afrique”, il s’est fermé sur une déclaration commune de tous ses participants, rendue publique, ce vendredi 3 février. Les chefs d'État et de gouvernement du Sénégal, du Rwanda, de l'Algérie et de l'Égypte,
ministres des États membres de l'Union africaine, chefs et représentants d’institutions régionales et continentales, partenaires techniques financiers, représentants du secteur privé ont, en effet, rédigé la “Déclaration de Dakar sur les synergies d'action pour le financement des infrastructures en Afrique”.

Par ce document, ils ont officiellement demandé à "la Conférence de l’Union africaine (UA) d’inscrire le Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures dans l’Agenda des rencontres de l’organisation panafricaine”.

69 projets ont été présentés dans le cadre du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (Pida), un plan de développement des infrastructures qui vise à accroître la compétitivité et l’intégration économique de l’Afrique.

Afin de mieux faire profiter leurs populations d’infrastructure adéquates, les chefs d’État et participants au sommet de Dakar exhortent “les partenaires techniques et financiers, les BMD, les IFD, les fonds de garantie et le secteur bancaire à assouplir les conditions de financement, notamment la réduction des
taux d’intérêt, le relèvement du plafond de l’endettement et du déficit budgétaire”.

Dans la déclaration, qui comporte 20 points, il est fait aux investisseurs et aux partenaires techniques et financiers à soutenir les États membres de l'UA dans la collecte des ressources nécessaires pour que ses projets deviennent bancables et demandent à l'Auda-Nepad de rendrecompte des progrès réalisés par
le biais des mécanismes de gouvernance de l'UA, lors du prochain sommet.

Ils appellent également le secteur privé, les investisseurs institutionnels tels que les fonds souverains et les fonds de pension, ainsi que les sources de financement innovantes, comme le financement climatique, les obligations vertes et celles de la diaspora à venir investir dans les projets du Pida.

A noter que le Pida est une initiative conjointe de la Commission de l’Union africaine, de l’Agence de planification et de coordination du développement
du Nouveau partenariat pour l’Afrique et de la Banque africaine de développement (Nepad), désignée pour en être l’organe d’exécution.