NETTALI.COM - Le Magal de Touba sera célébré, cette année, le 15 septembre prochain. A un peu de deux semaines de l'événement, les eaux pluviales inquiètent autorités et populations.
L'eau reste toujours un sérieux problème à Touba. Quand l'eau potable ne manque, c'est celle tombée du ciel qui déborde et inonde une bonne partie de la ville. Une situation qui dure depuis au moins trois ans. Mais cette année, les choses risquent de se compliquer davantage. L'édition 2022 du grand Magal tombe en effet en pleine saison des pluies.
Les dernières pluies qui sont tombées dans la cité religieuse ont pris en otage de nombreux quartiers. A Gouy Mbind, Soura, Darou Minane, Darou Khoudouss..., de nombreuses maisons sont dans les eaux. Et les occupants ont été obligés d'aller vivre ailleurs. "Ce qui est sûr, c'est qu'aucune de ces familles ne pourra accueillir des hôtes pendant le Magal", confie un chef de famille. Même la résidence Khadimou Rassoul située à quelques mètres de la grande mosquée de Touba n'est pas épargnée. Cette semaine, les autorités de la ville ont sorti les grands afin d'évacuer les eaux.
Toutefois, ce qui inquiète le plus, c'est l'eau qui occupe les grandes artères de la ville. Beaucoup de routes de Touba ne sont plus praticables. Et la situation ne risque pas de changer dans les prochains. "L'Etat avait promis des camions hydrocureurs. Mais jusqu'ici, on n'a rien vu", déplore un agent de la mairie de Touba.
Et la dernière pluie tombée sur la cité religieuse ce mardi risque de rendre la situation plus complexe. A quelques jours du grand Magal, l'inquiétude gagne donc du terrain à Touba.
