NETTALI.COM - La sentence est tombée tel un couperet sur la tête de Ousmane Diallo, surpris en plein acte contre nature au-dessus de la mosquée de Sicap Amitié baobab-Karack. Il a été condamné à 6 mois de prison ferme.

Le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar n’a pas suivi le parquet dans le dossier de l'homme surpris sur un talibé de 16 ans. Le maitre  des poursuites avait demandé que le prévenu soit condamné à 5 ans de prison ferme mais au final, le tribunal lui a infligé une peine de 6 mois de prison ferme.

Cette affaire n’est rien d’autre que celle liée aux homosexuels qui ont été surpris en plein acte au-dessus de la mosquée de Sicap Amitié-Baobab-Karack à l’heure de la prière du crépuscule. C’est le fils de l’imam de la mosquée, Ousmane Diallo, âgé de 35 ans, qui a été condamné à 6 mois de prison ferme.

Ce dernier avait devant le prétoire rejeté les faits d’actes contre nature qui lui sont imputés. Devant la barre, le prévenu avait soutenu qu’il enseigne le coran et assure en même temps la sécurité de la mosquée. A l’en croire, le jour des faits, il voulait acheter du café avant d’aller suivre le match de football Sénégal/Burkina Faso lors de la Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun. Arrivé à Bourguiba, le garçon, d’après ses dires, lui a demandé de lui faire des prières. « Une fois sur la terrasse de la mosquée, un groupe d'individus nous a rejoint sur les lieux. On était en train d'apprendre le coran », avait-t-il soutenu en martelant mordicus qu’il n’est pas l’homme qui apparaît dans la vidéo.

Un argumentaire contraire à ses déclarations faites à l’enquête préliminaire où il disait que c’est Daouda qui lui avait fait des avances et une fois sur la terrasse il a accepté et ils ont couché ensemble. « Je suis saint d'esprit. Ce sont les gens qui me taxent de fou. Je souffre de temps en temps de surmenage. Je prends des médicaments pour dormir », avait déclaré le prévenu tout en campant sur sa position.

Son avocat avait plaidé la démence car, selon lui, son client ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales au moment de la commission des faits. Il avait même demandé une expertise psychiatrique mais le juge n'a pas donné suite à sa requête.