NETTALI.COM- La crise scolaire marquée par des grèves depuis plusieurs semaines préoccupe l'Association des élèves et étudiants musulmans du Sénégal (Aeems). Dans un communiqué, son comité exécutif charge l'Etat pour non respect du protocole d'accord signé depuis 2018.
" L’école sénégalaise est, depuis quelques jours, confrontée à une situation inquiétante marquée par les mouvements de grève des enseignants. En effet, depuis 2018, un protocole d’accord a été signé entre l’État et les syndicats d’enseignants mais qui peine à se concrétiser par des actions réelles de la part des autorités", constate pour le déplorer l'Association des élèves et étudiants musulmans du Sénégal ( AEEMS).
Selon son comité exécutif, "ce phénomène récurent met en péril l’avenir des élèves qui sont d’ailleurs les principaux perdants d’un système éducatif longtemps mis à la traîne par des grèves chroniques, des infrastructures scolaires vétustes, et surtout des enseignants démotivés."
Ces apprenants qui rappelent que " l’école est le premier pilier du développement, un creuset de la créativité et de l’intelligentsia où est semée la graine du savoir et du savoir-faire", soulignent que " l’enseignant,
qui est un acteur participant à la pérennisation de ce rôle hautement prioritaire, mérite, par conséquent, plus de considération." C'est pourquoi ils invitent l’État, " premier garant de la qualité de l’éducation, au respect des accords signés avec les enseignants."
En outre, l’association exhorte tous les autres acteurs du système " à plus d’abnégation et de volonté dans l’exécution de leurs missions." Elle invite leurs camarades élèves " à plus de concentration, et de retenue pour une année scolaire réussie".
L’AEEMS de conclure : " l'école est un bien dont la préservation est un idéal républicain qui incombe à tous."