NETTALI.COM- Malgré le retard noté dans certains centres de vote, le président de la Commission électorale nationale autonome ( Cena), Doudou Ndir, salue  la tenue des élections territoriales qui se déroulent ce dimanche 23 janvier 2023.

" Ce que j'ai vu sur le terrain, c'est un déroulement normal d'un scrutin, un jour spécial. Parce que c'est un jour dédié au choix des conseillers départementaux et municipaux. Et ceux qui sont inscrits sur les listes électorales pourront aller voter normalement en ce jour", a déclaré le président de la Cena qui faisait face à la presse à l'issue  d'une  tournée dans certains centres de vote de Dakar.

D'ailleurs, sur cette tournée, il renseigne: " je viens d'effectuer avec mes plus proches collaborateurs une visite dans  certains lieux de vote. On a commencé d'abord par Keur Massar où on a visité quelques bureaux de vote. Lors de cette visite, nous avons constaté d'abord un engouement populaire. Nous avons noté que les Sénégalais vaquaient à leurs préoccupations citoyennes qui consistent à entrer dans un bureau de vote, choisir des bulletins et choisir des coalitions. Et ils l'ont fait dans des conditions qui nous paraissaient paisibles".  Aussi se dit-il  confiant pour le reste de la journée. " Nous avions pensé qu'il s'agit là d'un exemple qui se perpétuera tout au long de la journée. Le premier signe perceptible, c'est que les Sénégalais votent paisiblement. C'est ce que nous avons constaté à Keur Massar. Nous avons poursuivi notre pérégrination qui nous a conduit à Rufisque où l'on a constaté la même ambiance. Tout se passe dans le calme et dans la sérénité.", soutient M. Ndir

Quid des incidents notés, notamment ceux liés à l'insuffisance  de certains bulletins? " Est-ce que cette situation a une très grande ampleur ?", s'interroge le président de la Cena qui a tenu à  rassurer les acteurs. " Si nous sommes informés d'une telle situation il n'est pas tard d'alerter le ministère de l'Intérieur, la direction générale des élections pour que des bulletins de vote manquant puissent être mis là où il y a eu des responsables politiques qui ont estimé qu'ils avaient le droit de conquérir des suffrages. Une fois qu'ils sont investis et qu'ils sont sur la liste il faut nécessairement qu'on leur mette des bulletins de vote", promet-il.

S'agissant du démarrage tardif dans certains lieux de vote, M. Ndir renseigne : " je peux vous affirmer que le principe, c'est quand il y a des bureaux de vote qui, à l'heure de la fermeture enregistrent encore des électeurs qui sont dans les rangs et munis de leurs cartes et qui sont inscrits sur les listes, on leur donne l'occasion en prolongeant l'heure de la fermeture".

Concernant le taux de participation, Doudou Ndir précise : " à  10 heures on était entre 13 et 14%. Mais il y a eu un regroupement de personnes constaté.  En cette demi-journée nous avons des statistiques qui indiquent que le taux de participation est à peu près de 90%, qui est le taux des bureaux de vote et de centres de vote qui ont commencé à l'heure. Pour la participation des citoyens au vote nous avons axé notre attention sur les villes où on craignait un embouteillage du fait qu'il y avait trois modes de scrutin. C'est là que nous nous sommes rendus à Rufisque."