NETTALI.COM- Devant le Jury du dimanche, Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football a battu en brèche les arguments selon lesquels Gianni Infantino, président de la FIFA, s’ingère dans l’organisation de la Can.

Le président de Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, devant le Jury du dimanche, a rejeté les argumentaires selon lesquels le président de la Fifa Infantino s’ingère dans l’organisation de la Can. « J’ai côtoyé l’ensemble des décideurs de la FIFA, à Doha, pendant pratiquement une semaine. Il n’y a pas un seul parmi eux, du président jusqu’au Secrétaire général, et tous les autres membres de la FIFA, qui soit venu me dire qu’il faudrait reporter la CAN. Je suis très clair », précise-t-il.

Mieux, renchérit-il : « Je suis clair net et précis. Infantino n’a jamais fait pression sur les dirigeants de la CAF pour un report de la CAN. Il n’a jamais évoqué cette question avec moi et jusqu’à jeudi dernier on était ensemble. Si nous devions être là à démentir tout ce qui passe dans les réseaux sociaux, dans les médias, on ne s’en sortirait pas. Nous sommes une instance de décision capable de prendre des décisions. Nous sommes en parfaite collaboration avec la FIFA dans beaucoup de domaines. Mais sur ce point-là, je vais être clair, je n’ai jamais senti cette pression dont on parle autour de nous ».

De l’avis de Me Senghor, l’Association des clubs européens n’a jamais adressé une lettre officielle à la CAF. Elle s’est adressée à la FIFA pour émettre ses inquiétudes par rapport à la pandémie et à l’apparition du variant Omicron qui faisait qu’elle avait peur de leurs joueurs. Mais pendant ce temps-là, la presse a relevé cette contradiction qui faisait qu’en Angleterre on jouait dans des stades pleins alors que, pratiquement, chaque match, il y a 4 à 6 joueurs qui ont Omicron. « Il y a cette condescendance que nous subissons souvent que la CAF subit, le sport africain subit. Mais nous nous battons pour se faire respecter. Et se faire respecter, c’est ce que nous avons fait. C’est-à-dire, en tant qu’instance de décision, nous nous sommes réunis et prendre la décision qui nous paraissait la meilleure pour le football africain ».