NETTALI.COM- Devant le Jury du dimanche, Abdou Karim Fofana a déchiré et jeté à la poubelle le bilan du maire sortant de Point E, Palla Mbengue. Qui, selon lui, n’a rien fait dans cette commune. 

Si c’était un examen et que Abdou Karim Fofana devait évaluer Palla Samb, maire sortant de Point E, celui-ci serait ajourné d’office. Le ministre en charge du Plan Sénégal Emergent juge catastrophique son bilan en ces termes :  « J’ai l’impression que notre maire ne nous écoute pas », a d’emblée déclaré M. Fofana, tête de liste de la Coalition Benno Bokk Yakkar dans cette commune. Qui ajoute : « on ne le voit pas s’enquérir des problèmes des populations. Dans notre commune, les conseils de quartier ne se tiennent pas. Les budgets sont votés peut-être par 15 conseillers municipaux sur 46. La vérité c’est que la démocratie participative n’existe pas ».

 

Selon lui, si cette démocratie participative existait, le maire sortant aurait pu comprendre que dans leur commune, il y a 5 priorités. La première des priorités, c’est la sécurité. Tout le monde s’en plaint. « On ne peut pas être dans une commune où si vous avez les moyens d’avoir un gardien vous êtes en paix et si vous en n’avez pas les moyens vous n’avez pas la paix. Que ce soit Sicap rue 10, Amitié 1 et 2 les agressions sont le quotidien, les vols à l’arraché », explique-t-il. L’autre chose, poursuit M. Fofana, c’est la question du cadre de vie et de l’hygiène publique. Il a remarqué, pour s’en désoler, que les allées Seydou Nourou Tall sont devenues un dépotoir de ferraillage. « On a toujours des conflits au Point E pour des zones de stationnement, de parking. Nous, nous voulons bien que les entreprises viennent s’installer parce que c’est une cause d’enrichissement et de richesse pour notre commune. C’est aussi un moyen peut-être de trouver à nos jeunes l’emploi. Cependant, ce que nous voyons c’est qu’il y a un laxisme municipal et, le laxisme municipal, c’est parfois une question de compétence », regrette-t-il.

 

Il rappelle que le budget de la commune est passé de 400 millions de francs CFA à 1,8 milliard de francs CFA mais, se désole-t-il : « rien n’a changé dans la commune. Quand il pleut, vous avez les mêmes problèmes que les autres communes qui ont un problème de réseau d’assainissement