NETTALI.COM - Me Augustin Senghor n'est pas en phase avec le ministère de l’intérieur, Felix Antoine Diome qui a informé la population sénégalaise ce mercredi du maintien en vigueur de quelques mesures restrictives concernant les lieux publics pour limiter la propagation du virus dans le pays. Le président de la fédération ne cautionne pas cette mesure interdisant tout type de rassemblement sur les terrains de sport.

" En tant que président de la FSF, je donne mon point de vue, sur le document du ministère de l’intérieur. Il est clair que si c’est mis en application ou renouvelé, ce sera signer un arrêt de mort du sport sénégalais. Un an ou plus sans pratiquer du sport dans un pays, cela devient inquiétant ! ", a d'emblée déploré Me Augustin Senghor dans un groupe d’échanges sur le football sénégalais.

De l'avis du boss du football sénégalais, la pandémie ne devrait aucunement faire geler les activités sportives dans ce pays.

Nous devons jouer parce que les élèves vont à l’école, les étudiants à l’Université, les croyants à l’église et à la mosquée, les cérémonies familiales, religieuses et populaires ont repris de plus belle et j’en passe. Nous devons jouer parce que c’est bon pour la santé publique et pour notre jeunesse. Nous devons jouer parce que hors de chez nous, des pays largement plus affectés que le nôtre ont mis en place des dispositions pour que le sport continue de manière régulée et responsable. Pourquoi pas nous ? ", s'interroge-t'il.

" Le monde sportif a jusque là été très réceptif, discipliné et constructif. Mais jusqu’à quand devrons continuer à exposer des frais et dépenser nos maigres moyens en tant que clubs, fédérations ou autres groupements sportifs ou d’acteurs sans pouvoir jouer ? Nous devons poser le débat avec tout le respect qui sied auprès des autorités et les convaincre afin de trouver la meilleure solution. Faire du sport à huis clos et dans le respect des mesures barrières est bien possible", propose Me Senghor.

A rappeler que la reprise du championnat local était fixée le 2 janvier prochain.