NETTALI. COM- Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a procédé ce samedi à l'évaluation mensuelle de la situation de la pandémie du Coronavirus. Après avoir remercié les différents acteurs engagés dans la lutte contre la maladie, Abdoulaye Diouf Sarr a invité les Sénégalais à plus de vigilance.

" Personne ne sait quand cette épidémie prendra fin, ni quand un remède efficace pourra permettre au monde d’en sortir".  L'alerte est du ministre de la Santé et de l'Action sociale qui faisait une évaluation mensuelle de la pandémie du Coronavirus qui sévit au Sénégal depuis 6 mois.

Et fort de cette incertitude, Abdoulaye Diouf Sarr estime que " la lutte contre l’épidémie se poursuit et doit être intensifiée". " A ce jour, l’application des mesures barrières est la meilleure arme dont nous disposons pour freiner le virus" souligne-t-il. Et d'en "appeller donc à la vigilance de tous, aux niveaux individuel et collectif, surtout pour protéger les personnes vulnérables".

Par ailleurs, le ministre n'a pas manqué de remercier toutes les personnes  engagées dans la riposte contre la Covid-19. Il s'agit notamment des personnels de santé et d’action sociale, des forces de défense et de sécurité. " Face au virus, tous témoignent d’un énorme courage et d’un engagement sans faille. Je voudrais les encourager vivement à poursuivre la lutte avec les mêmes vertus, car le virus est encore là, toujours actif", a dit le ministre.

Abdoulaye Diouf Sarr a également salué le soutien et le leadership du président de la République durant ces six mois. " J’ajoute que des moyens substantiels ont été mobilisés par l’Etat, durant ce semestre, pour réaliser des infrastructures, acquérir et installer de nouveaux équipements, sans oublier le recrutement et la formation de ressources humaines, toutes choses qui ont permis à notre système de santé et d’action de faire face, de manière résiliente, à la crise sanitaire", indique le ministre. Qui s'est réjoui de " l'important soutien des partenaires techniques et financiers" et de la " contribution du secteur privé de la santé, des organisations de la société civile et celle des collectivités territoriales".