NETTALI.COM – La Cour suprême, réagissant à un article de presse lui prêtant d’avoir « enterré » l’arrêt Ousmane Ngom, dément et précise que sa décision ne concerne que la manifestation que projetait d’organiser une partie de l’opposition dans la banlieue dakaroise le 4 septembre passé.

A la suite de la publication d’un article de presse intitulé « La Cour suprême enterre l’arrêt Ousmane Ngom », il a été apporté les précisions suivantes :

«La cour a annulé l’arrêté du 31 août 2018 du préfet du département de Dakar portant interdiction du sit-in devant les locaux du ministère de l’Intérieur envisagé le 4 septembre 2018 sous la bannière du Pds par Assane Ba, Birane Barry et Djiby Ndiaye. Il s’agit d’une jurisprudence constante de la Cour suprême fondée sur la Constitution et la loi numéro 78-02 du 29 janvier 1978 relative aux réunions, voire arrêt Alioune Tine Amnesty International», ont éclairé, dans un communiqué, les services de communication de cette juridiction suprême.

«Ceci n’a rien à voir avec l’arrêté du 20 juillet 2011 dit arrêté Ousmane Ngom», précise le texte.

Pour mémoire, le quotidien Libération a écrit, dans sa livraison du jour, que la Cour suprême a mis fin jeudi à l’arrêté de l’ancien ministre de l’Intérieur du Sénégal, Ousmane Ngom qui interdisait systématiquement les marches ou sit-in au Centre-ville de Dakar.

Selon le journal, la Cour suprême, suite à un recours déposé par plusieurs organisations de défense des droits de l’homme,  a annulé cet arrêté. Ce, après avoir constaté des  « violations manifestes » contenues dans le document de Ousmane Ngom.

Ce texte, signé dans la foulée des manifestations contre la volonté du président Abdoulaye Wade de briguer un  3e mandat, interdit les manifestations entre l’avenue Malick Sy et Cap Manuel.