NETTALI.COM - Mamadou Niang lance le choc France – Sénégal à la Coupe du monde 2026. Lors de l’événement The Universe League à Marseille, l’ancien buteur des Lions a prévenu que ce ne sera pas une promenade de santé contre les Bleus, vingt-quatre ans après la première confrontation en 2002.
Ce remake, sous le regard nostalgique des anciens, a une signification bien particulière pour Mamadou Niang.
"Ce n’est pas une histoire de revanche, 2002 a son histoire", explique-t-il à RMC Sport.
"Là, ça va être une nouvelle génération avec de nouveaux jeunes. Pour la plupart, ils n’étaient même pas nés en 2002." Une pensée pour la jeunesse, mais aussi une déclaration d’intention : le Sénégal veut marquer le coup.
Mais, Mamadou Niang savoure avant tout cette opportunité comme une véritable fête, un moment de fierté pour tout un peuple.
"Au Sénégal, tout le monde était heureux parce qu’on cravache tellement pour aller à une Coupe du monde, c’est tellement dur d’y aller, que quand on y va, c’est pour rencontrer les meilleures nations. On est tombés sur la France, c’est un beau cadeau pour nous", a confié l'ancien buteur des Lions et de l'OM.
"C’est une occasion de nous mesurer à ce qui se fait de mieux dans le monde"
Cependant, MamSadou Niang ne cache pas la difficulté du défi. "Ce ne sera pas un match facile face aux vice-champions du monde", prévient-il, soulignant que malgré la pression, la volonté est là.
"Mais on va essayer de tout donner, de faire un beau match et de le gagner, même si on sait que ça ne va pas être évident."
Le duel promet d’être un festival de styles, entre la finesse du football européen et la fougue du football africain.
"Ça va être une très belle opposition avec deux styles différents. Le football européen et le football africain. C’est une occasion de nous mesurer à ce qui se fait de mieux dans le monde", conclut l'ancien capitaine de Marseille", a conclu 'ancien capitaine de Marseille.
Ce choc, qui ouvrira la compétition dans le groupe I, le 16 juin au MetLife Stadium de New York, réunira également la Norvège d’Erling Haaland et un ultime barragiste (Irak, Suriname ou Bolivie). Pour Mamadou Niang, il s’agit de jouer pour gagner, pour représenter fièrement l’Afrique dans le grand show mondial, et laisser une empreinte durable en Amérique.






