NETTALI.COM - L’ Alliance pour la République (APR) hausse le ton. Dans un communiqué reçu, le vendredi 5 décembre à "Nettali.com", le Secrétariat exécutif national (Sen) affirme que la lutte pour “le respect de l’État de droit, de la République et des libertés démocratiques” demeure une priorité dans le contexte politique actuel.
Le parti de l’ancien président Macky Sall dénonce ce qu’il qualifie de dérive autoritaire du régime en place. Le Sen dit prendre acte de la décision rendue le 4 décembre par la Chambre d’accusation, confirmant la mise en résidence surveillée de Badara Gadiaga. Pour l’APR, cet acteur politique “n’aurait jamais dû être dans les liens de la détention”, estimant qu’il est victime, comme d’autres, “de la furie du pouvoir” et de la “tentative d’instaurer une autocratie au Sénégal”, imputée au président du Pastef.
Le parti exige la levée de toutes les “contraintes” pesant sur les responsables qu’il appelle des “otages politiques”, parmi lesquels Pape Malick Ndour, Ismaïla Madior Fall, Lat Diop, Mawdo Malick Mbaye, Moustapha Diop, Sophie Gladima et Ndèye Sally Diop.
Le Sen saisit également l’occasion pour renouveler son appel à la libération de Farba Ngom. Détenu depuis plusieurs mois, celui-ci serait, selon l’APR, un “véritable otage d’État” qui “croupit injustement” en prison, en dépit “des avis médicaux” attestant de l’incompatibilité de son état de santé avec son maintien en détention.
Dans son communiqué, l’APR interpelle l’opinion nationale et internationale sur les risques encourus par Farba Ngom et met en garde le pouvoir, qu’il juge “entièrement responsable” de tout incident susceptible de lui arriver. Le parti conclut en réaffirmant sa détermination à poursuivre son combat politique “jusqu’à la victoire finale”.





