NETTALI.COM - Une banale dispute entre deux jeunes filles vivant sous le même toit a viré au drame. Mame Saly, 18 ans, a lacéré au cou Mame Awa avec une lame. La jeune fille a comparu devant la barre du tribunal d'instance de Dakar pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une ITT de 10 jours.
Ce qui n'était au départ qu'une banale dispute entre deux jeunes filles vivant sous le même toit, a dégénéré en une violente agression. Armée d'une lame, Mame Saly, 18 ans a grièvement blessé sa cousine Mame Awa, entraînant une incapacité temporaire de travail de dix jours. Le tribunal d'instance de Dakar l'a condamnée à deux ans de prison dont un mois ferme.
Les deux jeunes filles, apparentées, s'étaient querellées la veille des faits. Le lendemain, alors que la tension n'était pas retombée, la prévenue Mame Saly, armée d'une lame, a grièvement blessé la victime. “C'est en sortant des toilettes qu'elle m'a attaquée”, a relaté Mame Awa à la barre, expliquant avoir été surprise par l'agression.
Face à la juge, Mame Saly a tenté de se défendre en affirmant que son geste n'était pas prémédité. “J'ai pris la lame dans un tiroir, je voulais la jeter”, a-t-elle assuré. Des explications qui n'ont pas convaincu la déléguée du procureur de la République. “Tu es méchante ! Tu as gâché son avenir pour des broutilles. Tu ne regrettes rien, tu es sans vergogne”, a-t-elle fustigé, alors que la plaignante, en larmes, peinait à contenir son émotion.
Dans un moment de grande émotion, la prévenue s'est jetée dans les bras de la victime pour implorer son pardon. Un geste qui n'a pas suffi à effacer la gravité des faits, même si le père de la victime a adressé au tribunal une lettre de désistement.
Pour le parquet, les faits demeurent constants. La représentante du ministère public a requis deux ans de prison, dont un mois ferme. Au terme des débats, le tribunal a déclaré Mame Saly coupable de coups et blessures volontaires avec une incapacité temporaire de travail de dix jours, et l'a condamnée à deux ans de prison dont un mois ferme.
