NETTALI.COM- Après la plainte pour diffusion de fausses nouvelles contre le journaliste Bachir Fofana, le fondateur du think tank Afrikajom Center, Alioune Tine, a estimé que le président de l’Assemblée nationale aurait pu emprunter une autre voix pour résoudre ce problème.

« Dans le contexte actuel de transition politique au Sénégal, marqué par une dynamique démocratique renouvelée et une opinion publique plus exigeante, la judiciarisation du débat politique n’est pas souhaitable », a déclaré Alioune Tine.

Avant de poursuivre : « le président de l’Assemblée nationale aurait pu mobiliser ses conseillers juridiques pour faire un démenti, en donnant toutes les informations utiles susceptibles d’édifier l’opinion sur la transparence de sa gestion et à la limite accompagnée d’une mise en garde ferme . Ça suffit largement ».

Pour rappel, convoqué le mercredi 25 juin, dans les locaux de la cybersécurité, le journaliste chroniqueur Bachir Fofana, à l'issue de son face à face avec les enquêteurs, a été placé en garde à vue. Il devra faire face au procureur qui décidera de son sort.