NETTALI.COM- Les deux principales organisations syndicales des travailleurs de la justice annoncent une grève de trois jours, à compter du 23 juin, pour faire entendre leurs revendications. Elles appellent à la mobilisation générale dans un contexte marqué par le blocage du dialogue social.
À travers un communiqué conjoint, le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) et l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ) ont décrété un mot d’ordre de grève de 72 heures, du lundi 23 au mercredi 25 juin 2025. Cette nouvelle mobilisation vise à relancer la lutte pour la satisfaction des revendications jugées "légitimes" par les deux structures syndicales.
« Cette décision, prise en parfaite entente entre les deux structures syndicales, s’inscrit dans la continuité de la mobilisation engagée », précisent les deux organisations dans leur communiqué. Les deux entités, souvent séparées dans leurs démarches respectives, affichent cette fois une volonté commune de poursuivre ensemble le combat syndical, estimant que les engagements antérieurs de l’État n’ont pas été respectés. « Le Sytjust et l’Untj réaffirment leur détermination sans faille à poursuivre la lutte jusqu’à la satisfaction totale de l’ensemble des doléances », peut-on lire dans le document.
Les revendications portent, selon les syndicats, sur les intérêts matériels et moraux des agents de la justice, sans que le communiqué n’en précise le détail..
Au-delà de l’annonce de la grève, les syndicats insistent sur la nécessité d’une mobilisation disciplinée et solidaire des agents du secteur pour faire aboutir leurs revendications.
« Ils appellent l’ensemble des agents de la Justice à l’unité, à la mobilisation et à la discipline syndicale pour faire aboutir ce combat pour la dignité et le respect des engagements de l’État ».
La grève concernera l’ensemble des services relevant de la justice, y compris les greffes, les secrétariats de parquet, les services administratifs, et pourrait occasionner des perturbations dans les audiences et le traitement des dossiers
Depuis plusieurs années, les syndicats de la justice multiplient les mouvements d’humeur pour faire entendre leurs revendications. Si certaines revendications ont connu des avancées partielles, de nombreux points restent en suspens, entre promesses non tenues et lenteur dans les négociations.