NETTALI.COM- Invité du Jury du dimanche, le secrétaire national à la communication du Parti Pastef, El Malick Ndiaye  a soutenu que le dialogue national initié par le Président Macky Sall n’a rien donné en termes de résultats mais « c’est pour régler des choses entre quelques acteurs politiques » non sans réitérer que rien n’empêchera au leader du Pastef Ousmane Sonko de participer à la Présidentielle de 2024.

« Le dialogue national c’était tout, sauf un dialogue inclusif et n’a rien donné  en termes de résultats ». L’analyse est de El Malick Ndiaye, invité du jury du dimanche sur Iradio, ce 25 juin. Pour le  secrétaire national à la communication du Parti Pastef, « à chaque fois que le Président Macky Sall est dans une mauvaise posture, il initie des actions comme le dialogue ». Il considère que « c’est pour régler des choses entre quelques acteurs politiques ».

Déplorant « un certain dédain et un retard au moment de lancer les invitations », M. Ndiaye soutient que le Président Macky Sall les a habitués à des leurres. A l’en croire,  la plupart des membres de Yewwi Askan Wi ont participé à des dialogues et tous ont clairement dit qu’une fois sur place, ils ont noté la volonté de la mouvance présidentielle d’imposer des décisions déjà prises. « Il voulait juste amuser la galerie à travers un dialogue. Nous ne participerons jamais à ce type de farce » martèle El Malick Ndiaye.  Car, justifie-t-il, « au moment où on parle de dialogue, un autre leader politique, le chef de l’opposition Ousmane Sonko, est en train d’être persécuté ». « Son procès dans l’affaire Sweet Beauté a été fixé durant cette période-là. Comme le Président Ousmane Sonko l’a toujours dit, on ne négocie pas une arme sur la tempe » dit-il.

Revenant sur ledit procès, l’invité de JDD le qualifie de « simulacre de procès » et de « commande politique. » « Ce procès est nul », fulmine-t-il. Et d’indiquer que malgré la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse par la chambre criminelle, le 1er juin dernier, Pastef est en train de préparer la précampagne et la campagne pour la prochaine échéance électorale prévue le 25 février 2024. « Ce  n’est pas avec ces deux procès  (Prodac et Sweet Beauté) qu’il va perdre ses droits civiques » clame El Malick Ndiaye avant de lancer à qui veut l’entendre que « la candidature du leader de Pastef, Ousmane Sonko, ne dépendra pas de Macky Sall mais sur le soutien du peuple ».