NETTALI.COM - Commerçant d’or, Niangry Macaloua été la cible d’un gang qui a nuitamment débarqué chez lui le 12 février dernier, encagoulé et armé de pistolet. Après avoir ligoté ses deux épouses et sa mère, ils l’ont dépouillé de 2 millions de FCfa et d’1 Kg d’or.         

Frontalier avec le Mali, le village de Wouralinding, sis dans le département de Bakel (région de Tamba) a été le 12 janvier dernier, le théâtre d’un kidnapping organisé en règle par un gang encagoulé et armé de Kalachnikov, pistolets automatiques et autres gourdins. Au nombre de cinq, les assaillants lourdement armés ont fait irruption au domicile d’un célèbre vendeur d’or   et autres gourdins la visite de nombreux brigands. S’exprimant en langue Bambara, les malfrats vont maitriser les occupants de la maison de leur cible, avant de le dépouiller sans retenu.

Selon des sources de l’Observateur, les brigands qui ont opéré nuitamment, ont d’abord cherché à dissuader les certains curieux et noctambules téméraires, à s’approcher de leur rayon d’action. C’est en cela qu’ils vont procéder à plusieurs tirs de sommation en tirant dans plusieurs sens. Les balles vont blesser trois orpailleurs, dont qui se trouvaient à bord de leur moto. Dans la foulée, ils débarquent au domicile du marchand d’or, Niangry Macalou.

Originaire du village aurifère de Diyabougou, le commerçant qui a compris qu’il était la cible des assaillants a pris ses jambes à son cou pour se réfugier sur les berges de la Falémé, laissant sur place les membres de sa famille. Dès qu’ils ont fait irruption dans le domicile, les malfaiteurs encagoulés s’en sont pris aux deux épouses et à la mère du commerçant. Elles seront solidement ligotées par les intrus qui mettent la main sur la somme de 2 millions de FCfa, ainsi qu’un stock d’1,5 Kg d’or. Leur forfait accompli, les malfrats vident les lieux et menaçant le voisinage au moment de battre retraite.

Vivant sous la terreur constante des kidnappeurs armés, les populations des villages de Diyabougou, Wouralinding, sollicitent des autorités, l’érection dans la zone d’une brigade de gendarmerie, ou tout au moins, de postes frontaliers de police.