NETTALI.COM - Arrêté en début de semaine, le « youtubeur » Assane Diouf risque gros, si l’on en croit le journal L’As, qui ébruite certains éléments de l’enquête.

La livraison du quotidien L’As de ce mercredi informe que Assane Diouf risque gros, car la Sûreté urbaine a visé les délits « d’injures publiques par le biais des Ntic, offense au chef de l’Etat, appel au soulèvement et outrage à agents dans l’exercice de leur fonctions».

Après 24 heures de garde à vue à la Sûreté urbaine de Dakar, il a été déféré, hier, au parquet de Dakar.

En effet, après son face-à-face avec le procureur, il a bénéficié d'un retour de parquet et a passé la nuit d’hier au commissariat central de Dakar, en attendant un autre tête-à-tête avec le maître des poursuites.

Pour mémoire, l’activiste a été interpellé, avant-hier, en début de matinée, chez lui à Sam Notaire, à Gué-diawaye, par les limiers de la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar, sur ordre du procureur de la République. Ceci fait suite à son live, la veille, sur son compte Facebook, très critique à l’endroit du régime. Il s’y insurgeait contre la pénurie d’eau à Dakar et sa banlieue, ce week-end, de l’Etat et son gouvernement.

Son interpellation a été très musclée, car il a refusé d’ouvrir la porte à ses visiteurs qui lui ont pourtant décliné leur identité, en présentant leurs cartes à travers les grilles de sa fenêtre, comme l’atteste une vidéo qui a fait le tour de la toile. Et comme à ses habitudes, il s’en est pris au chef de l’Etat.